Refaire la ville sur la ville est nécessaire pour adapter nos espaces à nos besoins en transformant l’existant tout en préservant l’espace au sol… Qui n’est pas infini. Loin de l’esprit de la tabula rasa, les réhabilitations menées par karawitz sont réalisées dans le respect de leur architecture d’origine, de l’immeuble de rapport au géant de béton des années 1980. La relation que les bâtiments entretiennent avec leur quartier est ainsi valorisée : Ici on ne défigure pas, on sublime. La deuxième jeunesse offerte à ces édifices permet d’offrir aux usagers, souvent des salariés, le maximum de confort. Les bâtiments sont mis aux normes thermiques actuelles en favorisant un fonctionnement passif plutôt qu’un déploiement de technologies accessoires, et s’adaptent aux besoins réels de la ville en se tournant vers des usages plus variés et qu’on devine évolutifs.